Chaque période a ses grandes tendances où chacun court vers l’opportunité comme une grande ruée vers l’or et s’il y a bien un phénomène qui le réalise en ce moment, c’est celui du dropshipping.
Pour les non-initiés (certainement 1% de la population française), le dropshipping consiste à vendre des produits sans en assurer le stock et l’envoi. Avec ce système, l’internaute achète sur votre site et sa commande est directement envoyée à votre fournisseur qui gère le stock et s’occupe de l’expédition directement au client.
Comprenez par là que c’est l’occasion de lancer une entreprise et réaliser des ventes assez simplement et rapidement, en assumant le moins de coûts possibles. Sur le papier, l’idée est plus qu’alléchante. Mais au-delà de cette apparence dorée, le dropshipping est une grande supercherie.
99% DES DROPSHIPPEURS SONT VOUÉS À ÉCHOUER
Bien sûr il faut tester, essayer, potentiellement échouer et mieux recommencer. Mais on a offert au dropshipping une réputation dorée, selon laquelle il permettrait à quiconque de faire fortune dès lors que celui-ci aurait une bonne idée de produit et un peu de méthodologie (en sachant qu’il n’en faut pas énormément pour utiliser correctement Stripe et Shopify).
La réalité est que pour 1% de pseudo-réussites, 99% des projets sont voués à échouer dès le lancement ou disparaître rapidement car ne reposant sur rien, sans vision opérationnelle et marketing, et venant s’éclater sur la réalité du marché.
Contrairement aux solutions miracles vendues par certains comptes Instagram et YouTubeurs, vendre un produit et faire vivre son commerce demande d’aller plus loin que faire une jolie campagne de Facebook Ads : les consommateurs sont matures et ne se font plus si facilement avoir par vos jolis hameçons.
Ils sont revenus de leurs achats sur Wish, de leurs coques d’iPhone achetées en deux clics et des produits miracles dont le seul prodige est d’arriver entier après avoir bourlingué à travers le monde.